Blanche Hoschedé-Monet, de Giverny à l’Indiana

Publié le4 mars 2025 » 74 Views»

Trois œuvres du Musée Blanche Hoschedé-Monet ont traversé l’Atlantique afin d’être exposées dans la 1re grande exposition américaine dédiée à l’artiste.

Bloomington, Indiana, USA. Située au sud d’Indianapolis, cette ville moyenne pourrait sembler typique du Midwest. Si ce n’est qu’elle abrite le principal campus de l’Indiana University, une des plus prestigieuses universités publiques américaines. Et, comme dans toutes les grandes facultés des Etats-Unis, on y trouve un musée regorgeant de trésors, le « Eskenazi Museum », baptisé ainsi du nom de généreux donateurs. Jusqu’au 15 juin, la vénérable institution présente « Blanche Hoschedé-Monet in the Light », première exposition monographique consacrée à la peintre de ce côté-ci de l’océan. Un événement qui ne pouvait avoir lieu sans le concours du seul musée au monde portant le nom de cette artiste : celui de Vernon. « Dès 2022, nous avons été contactés par les commissaires Galina Olmsted et Haley Pierce, qui sont ensuite venues faire du repérage dans nos collections », raconte Nicolas Bondenet, directeur du Musée Blanche Hoschedé-Monet. Au total, trois œuvres vernonnaises ont été sélectionnées : « Le jardin et la maison de Monet », « Le chou et le lapin » et « Plage de la côte normande ». Le trio de prêts s’est envolé fin janvier pour l’Amérique en compagnie du directeur. « Cette belle exposition présente une centaine d’œuvres avec pour objectif de faire connaître au public cette artiste », affirme M. Bondenet, « cela s’inscrit dans la volonté de mettre en valeur le travail de femmes artistes, souvent occultées dans l’Histoire de l’art, ce qui correspond aussi aux valeurs défendues par notre musée. » Exposées dans une très grande salle, les œuvres de Blanche sont mises en relations avec plusieurs toiles de Claude Monet. « On y retrouve le talent de cette artiste, seule femme impressionniste à s’être attaquée à des paysages, influencée par son beau-père, Monet, mais qui a su développer son style », poursuit Nicolas Bondenet, auteur d’un article dans le catalogue de l’exposition de Bloomington. Ce livre sera bientôt disponible au musée pour les lecteurs vernonnais.

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