Les chasseurs de trésors ont pignon sur rue

Publié le28 septembre 2021 » 953 Views»

En Ville Brocantes et Antiquaires de Vernon Le Grand Déballage

Chiner à Vernon, c’est possible même en dehors du Grand Déballage ! Et cela grâce à une poignée de brocanteurs passionnés.

Le temps passe, mais les objets restent. Et tant mieux pour les chasseurs de trésors des temps modernes, dont fait partie Jean Castreau. Du haut de ses 91 ans, l’antiquaire du 26 rue d’Albuféra garde une passion intacte pour ce métier. « Je suis tombé dedans quand j’étais petit, d’ailleurs je commence à faire partie des antiquités », plaisante-t-il. « Ce métier est plein de possibilités. On rencontre des objets dont on ne connaît pas toujours l’usage, on se pose des questions et on découvre plein de choses. » Une vision partagée par ses voisins du numéro 30, Régis et Françoise Maucuer : « Les gens entrent chez nous pour le plaisir donc c’est convivial, et puis c’est un métier où on apprend tout le temps. On varie les plaisirs entre les bijoux, les disques, les vêtements… En mettant l’accent sur l’histoire et le patrimoine de Vernon. On a pas mal de peintures de Georges Doublet ou d’objets liés aux armoiries de la ville. »

Installés à Vernonnet depuis un an et demi, Hervé et Valérie Tailpied ont eux aussi à cœur de donner une deuxième vie aux objets qu’ils récupèrent. « Parfois, on tombe sur de très belles pièces, notamment lors des foires-à-tout. On est toujours à la recherche du graal », sourit Hervé. « Personnellement, je suis plus porté sur le vintage mais on a aussi des bijoux, de l’art africain, des meubles asiatiques… Il y a des objets pour tous les budgets. » Dans le métier depuis trois décennies, Laurent Courtier a quant à lui un faible pour le XVIIIe siècle. « Je trouve que c’est une belle époque, les meubles sont d’une pureté à mourir ! », explique celui qui s’est installé au 23 rue d’Albuféra avec sa compagne Patricia Rynski. Entre leurs murs, une commode provençale, une table de jeu, un mannequin de procession italien, mais aussi de l’art moderne. « Nous sommes très libres dans la façon de travailler et de voir les choses. C’est un métier à part. »

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