Mille et une nuits : SUR LES PAS DE SHéHéRAZADE…

Publié le10 avril 2018 » 2056 Views»

Il faut tordre le cou aux clichés sur la « danse du ventre »

« Vous n’imaginez pas les vertus de la danse orientale, s’enthousiasme la danseuse-chorégraphe Gemma Mellouk, fondatrice de l’école. Elle soigne le corps en le tonifiant, l’assouplissant… mais aussi l’âme. C’est un excellent anti-stress ! »
C’est dans l’intimité d’une salle voutée du XIIe siècle que Gemma initie, depuis vingt-et-un ans, ses Shéhérazades à cet art raffiné. Ici, point de censure ni de regard malveillant. « Certaines ne sont pas bien dans leur corps. Avec la danse, elles affirment ou apprennent à assumer leur féminité ».

Un danse traditionnelle accessible

Une discipline ancestrale à la portée de tous les bassins ? « Bien sûr ! Par contre, c’est une danse très technique ». Et qui ne se résume pas à une affaire de nombril : « Il faut tordre le cou aux clichés sur la « danse du ventre » ! »

Il faut tordre le cou aux clichés sur la « danse du ventre »Si l’école, qui recense cent élèves, vibre aussi au rythme des percussions enseignées par Djamel Mellouk, elle ne se limite pas aux seuls parfums d’Orient. Petits et grands se frottent, avec Farah, à la samba brésilienne tandis qu’un professeur parisien orchestre, ponctuellement, des stages de hip-hop. Et saviez-vous que Gemma initiera, le 3 juin prochain, à l’art de marcher en talons ? « Là aussi, il est question de maintien et de posture. Un lien évident avec la danse » !

Une Shakira sommeille en vous ? Avant de nouer votre foulard à sequins, pourquoi ne pas assister, le 23 juin prochain, au traditionnel spectacle de fin d’année ? Outre celle des élèves, vous profiterez d’une démonstration de la compagnie de Gemma, dont la renommée dépasse nos frontières. Le mot d’ordre de ce grand rendez-vous : « Le partage ! »

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