Rue André-Bourdet

Publié le4 mai 2016 » 2371 Views»

Rue André Bourdet - Vernon

Marchand plâtrier, André Jules Hyppolite Bourdet est tour à tour sapeur-pompier, 1er adjoint, maire par intérim puis conseiller municipal. Il oeuvre pour la communauté vernonnaise jusqu’à son dernier souffle.

Né à Vernon le 26 janvier 1812, André Jules Hyppolite Bourdet demeure avec sa femme rue de la Plâtrerie. Incorporé le 19 avril 1848 dans la compagnie des sapeurs-pompiers, il se distingue par son courage, sa ténacité et son dévouement, notamment en février 1859 lors de l’incendie d’une fonderie de graisse et de suif à Gamilly. En 1861, Napoléon III le nomme au grade de sous-lieutenant.

À 53 ans il est lieutenant. Homme dévoué… Parallèlement à cet engagement, de 1855 jusqu’au début de l’année 1873, Bourdet participe à la commission d’administration du bureau de bienfaisance de la ville.

Dans le même état d’esprit, il est membre actif de la Fraternité Vernonnaise (société dont le but est d’assurer des secours temporaires aux sociétaires malades et les frais de décès), il devient vice-président en 1875, puis membre honoraire. Et politique apprécié Le 14 mai 1871 lors de l’installation du nouveau conseil municipal, André Bourdet est désigné comme 1er adjoint. Le maire François Morin, malade, est souvent absent. Il meurt le 1er septembre 1871. André Bourdet assure très tôt l’intérim et ce jusqu’à l’élection du nouveau maire le 27 novembre 1871. Dans la séance du conseil municipal du 16 décembre 1872, on lit cette supplique : « Bourdet se désiste des fonctions de 1er adjoint. C’est en vain que chacun invite avec insistance l’honorable membre à retirer cette fâcheuse démission ; M. Bourdet déclare sa résolution irrévocable.

Rue André Bourdet - VernonSes collègues au conseil municipal lui manifestent alors leurs regrets de le voir cesser des fonctions auxquelles il a donné un dévouement et un zèle généralement très apprécié. » Il restera tout de même au conseil municipal jusqu’à sa mort le 16 février 1877. Ce sont les habitants de la rue de la Plâtrerie qui, 26 ans après, en 1903, déposeront une proposition pour perpétuer sa mémoire en demandant que la rue où il habitait prenne son nom. Les pétitionnaires obtiendront satisfaction le 27 février 1905.

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