Depuis le 31 août, l’abbé Armel d’Harcourt se trouve à la tête de la paroisse vernonnaise. Ce Normand d’origine succède au Breton Julien Palcoux, parti pour Tréguier.
Quel chemin vous a mené jusqu’à Vernon ?
Officiellement, je suis prêtre du diocèse de Paris. J’ai été mis à disposition de celui d’Evreux sur demande de l’évêque. J’en suis très heureux car je suis attaché à la Normandie. En effet, ma famille y est installée depuis plusieurs siècles. Dans ma jeunesse, j’ai beaucoup voyagé car mon père était militaire. Devenir prêtre était une vocation et une évidence. Après le bac, je suis donc entré au séminaire pour sept ans d’études. J’ai ensuite officié dans plusieurs paroisses de Paris et autant d’arrondissements. Aujourd’hui, je suis responsable de cette paroisse Saint Louis regroupant Vernon, Saint-Marcel, Saint-Just, Saint-Pierre d’Autils et La Chapelle-Réanville.
Pouvez-vous nous livrer vos premières impressions ?
Je ne m’attendais pas à trouver une paroisse si vivante ! Toutes les populations y sont mélangées. Mon défi sera de faire face à l’afflux de catéchumènes. En effet, de plus en plus de jeunes se convertissent et demandent le baptême, nous battons des records. Je souhaite veiller sur notre communauté. Le « curé », c’est celui qui soigne les âmes, comme dans « curatif ». Pour cela, j’espère être à l’écoute et réfléchi. Mais j’ai aussi mon sens de l’humour !
Que vous inspire la collégiale Notre-Dame ?
Elle est magnifique et j’ai eu la chance incroyable de découvrir la façade débâchée à mon arrivée. Célébrer la messe et les sacrements dans une église si belle est agréable. L’harmonie y règne et l’on sent la mémoire des générations passées. Je souhaite travailler en étroite collaboration avec la municipalité afin de participer à la sauvegarde et à la restauration de ce patrimoine historique et architectural.
