Cave de gamilly : Un caviste à la soif de partage

Publié le10 avril 2018 » 2018 Views»

Ce Fourgien s’est lancé, il y a six mois, à l’assaut de nos gosiers. Rencontre avec Eric Desprès, propriétaire aussi volubile qu’aguerri de La cave de Gamilly…Ce Fourgien s’est lancé, il y a six mois, à l’assaut de nos gosiers. Rencontre avec Eric Desprès, propriétaire aussi volubile qu’aguerri de La cave de Gamilly…

Son expertise œnologique couplée à son inimitable tchatche ferait lever le coude aux plus circonspects.

Rien ne prédestinait, pourtant, ce natif de Pau « baptisé au Jurançon » à revêtir l’habit de caviste. Ex-journaliste et pro du web, Eric Desprès officiait encore, il y a peu, dans les services à la personne ! Le déclic ? « Je suis venu ici pour mes 50 ans et l’ancien propriétaire m’a dit qu’il prenait sa retraite. Je me suis lancé ! »

Celui pour qui vin rime avec « partage » n’a qu’une idée en tête : « établir une relation de confiance avec mes clients. L’entourloupe, ce n’est pas ici ! ». Entendez par là que ce « résistant du vin authentique » parie sur la qualité. « Et sur un excellent rapport qualité prix ! Je travaille en direct avec les fournisseurs, sans intermédiaires, d’où des tarifs compétitifs ». Et il y en a pour toutes les bourses. Dans sa cave du XVIIIe siècle, propice à des conditions de conservation optimales, un rosé de l’été côtoie des bouteilles de concours, dont un Vosne-Romanée à 149 euros. Sa clientèle ? « Plutôt jeune et qui recherche la qualité plutôt que la quantité ». Et qui raffole de ses curiosités, dont un rhum japonais ou un introuvable Pinot gris Vendanges tardives !

Pas évident, pourtant, de se faire une place sous le soleil de Bacchus. Lui qui ne se verse pas de salaire depuis six mois « aurait besoin, pour faire la différence, de dix clients nouveaux par mois ». Alors, Eric Desprès se bat. Entre deux quêtes de partenariats -restaurants…-, il soigne son identité digitale. Organise, chaque mois, des événements dégustatifs. Multiplie les services, dont la livraison et les chèques cadeaux. Et, surtout, conseille, échange et fait goûter dans une enivrante convivialité. Car, si le flacon importe, l’ivresse de la passion partagée prévaut !

 

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