A la rentrée, ce musicien natif de Vernon intégrera le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), rejoignant l’élite des percussionnistes français.
Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
La musique a toujours fait partie de ma vie. Mes deux parents sont clarinettistes amateurs. Mon père, Marc, est président de la Philharmonie de Vernon et mes deux grands-frères sont aussi percussionnistes. J’ai toujours baigné dedans ! Dès le CP, j’ai voulu commencer à jouer. Je suis donc entré au conservatoire de Vernon puis de Gaillon avant d’intégrer le lycée Racine, à Paris, qui propose des classes à horaires aménagés musique. Après le bac, j’ai fait deux ans de classe préparatoire pour intégrer le CNSMDP. J’ai échoué à l’examen la première fois. Alors j’ai de nouveau fait deux ans de prépa, j’étais très motivé ! La deuxième fois était la bonne. Je pars donc pour un master en percussions. Nous ne serons que 12 élèves sur cinq ans.
Pourquoi avoir choisi les percussions ?
Mes frères sont percussionnistes, ça m’a inspiré. Dès l’enfance, on me voyait près de la grosse caisse à la Philhar’, j’étais plus petit qu’elle ! C’est un art très complet avec des timbales, des tambours, un vibraphone etc. On ne s’ennuie jamais ! Je joue principalement de la musique contemporaine, de la variété et un peu de jazz. Mes compositeurs favoris sont Bach, Ravel et Stravinsky. Mais j’adore aussi les grands chanteurs comme Aznavour ou Piaf, des rappeurs comme SCH et Vald et des producteurs d’électro comme Aphex Twin.
A l’issue de ces études, que souhaiteriez-vous faire ?
J’aimerais rentrer dans un orchestre national, symphonique ou d’opéra. L’enseignement m’intéresse aussi beaucoup. Parallèlement, je reviens souvent à Vernon pour jouer avec la Philharmonie. D’ailleurs, nous serons sur scène pour la fête de la musique, le 21 juin prochain.